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Jacques Trouvé/objets perdus
27 décembre 2014

Jeu des 7 ressemblances

Jeu des 7 ressemblances : les réponses !

 

réponses

1 Sur la photo de gauche, les pantoufles charentaises du père Noël sont identiques !

2 Les cannes des 2 Pères Noël proviennent de la même manufacture : ce sont des cannes coudées en acacia flambé de chez Fayet à Orléat, non loin de Lezoux, dans le Puy de Dôme.

3 Les cordelettes nouant les robes des pères Noël sont exactement de la même longueur: 1,17m.

4 Les 2 photos ont été prises avec le même appareil, celui de Maurice Rouquette, (présent sur le cliché de droite par son ombre !) un Foca Sport 24x36 à objectif Foca-Néoplar 1:3,5F4,5cm

5 Les 2 photos sont datées au dos, du 3 décembre 1955 pour celle de gauche et du 17 novembre 1956 pour celle de droite : ce sont 2 samedis !

6 Les photos ont été prises l'une devant le magasin Printania dont on aperçoit partiellement le nom, sur l'autre Marie Monique est très heureuse que ses parents aient enfin décidé de remplacer son vieux manteau par une jolie veste à capuche achetée ce jour là dans ce même Printania !

7 Les 2 garçons (à gauche) et la jeune fille qui se mouche (à droite) s'apprêtent à livrer brutalement la vérité sur le mythe du Père Noël à Marie Monique. Fort heureusement l'enfant refusera cette révélation et poursuivra son rêve jusqu'en 1961.

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20 décembre 2014

Jeu des 7 ressemblances

Jeu des 7 ressemblances

7 similitudes sont décelables dans ces 2 photos de Marie-Monique Rouquette enfant posant avec le (vrai) Père Noël en 1955 et 1956 ! Saurez-vous les découvrir ?

Vous pouvez nous communiquer vos réponses sur la messagerie de ce blog. Les plus pertinentes seront publiées mais sachez qu'il n'y a rien de plus à gagner qu'une notoriété fragile et provisoire auprès du petit nombre de nos lecteurs !

Joyeux Noël !

 

pères noël

 

7 décembre 2014

Jacques Tison

IMG_5100

Bruit Blanc

Jacques Tison peint le silence. Comme Morandi. Enfin, c'est ce que je vois, ce que j'entends. Et il y parvient : il réussit tellement bien que le mot BRUIT écrit en lettres noires, installées dans le ciel immaculé d'un paysage infini, même ce mot se tait.

Le silence de Jacques Tison est un grand silence blanc. Il laisse un blanc, des blancs. Les murs du Frigo participent. La moindre prise de courant au bout de sa baguette et leurs ombres portées, le plan incliné du dessous de l'escalier sont autant de pièces que Jacques Tison aurait pu signer.

Les blancs sont des pages blanches, des toiles vierges, des potentiels donc, des promesses.

Mais le silence ne demande qu'à être rompu, le silence permet le son, la musique, le bruit. Le blanc, comme le silence, découpe : Jacques Tison représente. Avec les moyens ordinaires de la représentation, la perspective, le clair obscur, il dessine et peint des objets d'architecture, de grandes plateformes industrielles vues d'oiseau, des supermarchés, des silhouettes d'usines, des châteaux d'eau.

Impeccablement : les surfaces à peindre sont limitées au scotch, le protocole de travail est donc précis, mais il n'y a pas de projet de tromper-notre-œil, c'est de la peinture, c'est juste de la peinture.

D'ailleurs il oppose aux aplats parfaits les traces du pinceau, il conserve les accidents de travail, ici la couleur a franchit le ruban de scotch, ailleurs une erreur de réserve n'a pas été corrigée.

Dans un grand paysage de sommets, la neige recouvre mal le rocher, on le devine en transparence. On est, du coup, frustré de  l'imperfection du manteau blanc que l'on voudrait total. De plus il n'y a personne dans les paysages de Jacques Tison : pas un chat noir dans le blanc, on peut attendre, l'heure de la sortie de l'usine ne vient pas, rien ne bouge aux alentours du supermarché…

On est seul mais fort heureusement, on peut aussi rencontrer le peintre dans ces dérapages, dans ces "manques", reconnus, acceptés.  

 

“A ce qui s'était tout d'abord imposé à moi, l'image première des baraquements d'Auschwitz, le point de vue d'un oiseau sur les camps d'extermination, une deuxième image plus familière mais non moins prégnante s'est progressivement superposée : le séchoir à tabac aperçu tous les jours devant l'atelier. Tout ceci avec le souhait d'abandonner petit à petit le lyrisme tragique, d'alléger le propos pour ne plus garder que le geste de peindre qui, dans le même mouvement, recouvre et révèle.

L'exposition de novembre au Frigo s'intitule "Bruit Blanc" elle parle d'une forme de silence, un cri. "Bruit Blanc", c'est le son obtenu par la saturation des différentes fréquences comme le chuintement des skis dans la poudreuse. Le blanc matérialise l'espace de la toile, il est non peint, abstrait et bidimensionnel. Le sujet, avec ses conventions propres à la représentation, vient se superposer à la surface monochrome, recouvrir quelque chose ; un jeu s'instaure entre les vides et les pleins, le peint et le non-peint, entretenant l'inaccompli. L'iconographie elle-même joue sur le vide, la vacuité : centres commerciaux déserts, abandonnés, friches, silence des cimes…”   Jacques Tison

 

Jusqu'au 20 décembre. Au Frigo / Actal, 9 rue Bonnecambe, ALBI Tél. 05 63 43 25 37

4 décembre 2014

petites phrases

Idées bien encrées

autobus

Le beurre, c'est comme la confiture, moins on en a, plus on l'étale.

Les lapins dorment-ils en chien-de-fusil ?

Quand leur chaise mourut, ils la firent empailler.

Il passa sans difficultés de la peinture à l'accordéon chromatique.

Nous partîmes cinq cents, mais par un prompt renfort,

nous nous vîmes cinq milles en arrivant  (Topor)

sauts de rue 1

Féminin est le masculin de féminine.

Dimanche : journée portes ouvertes à la Maison d'Arrêt.

Un train peut en cacher un autre, et réciproquement.

Nous avons vécu la fin des coups de fil.

Je porte plainte Contrex

Il ne fait rien, même pas son âge.

On peut affranchir une lettre, ou un esclave.

Prière de tenir les siens en liesse.

Il fait trop beau pour être au Net.

écran

 

 

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